INTEGRADDE

DGH est membre d’un projet phare européen qui vise à révolutionner l’incorporation de l’impression 3d de composants métalliques dans l’industrie

  • INTEGRADDE a reçu un financement du programme de recherche et d’innovation Horizon 2020 de l’Union européenne dans le cadre de la convention de subvention n° 820776.
  • INTEGRADDE implique 26 partenaires de 11 pays et dispose d’un budget proche de 17 millions d’euros.
  • INTEGRADDE vise l’application réelle de la fabrication additive (impression 3D) dans l’environnement industriel européen. Pour cela, il développera une stratégie de contrôle continu et intégral des processus de fabrication additive, de la conception du produit à la vérification finale.
     

Valladolid, 15 avril 2019.- DGH participe à INTEGRADDE avec 25 autres partenaires de 11 pays et avec un budget proche de 17 millions d’euros. Cette initiative poursuit l’un des objectifs fondamentaux de la Commission européenne, à savoir avancer dans l’industrie 4.0 en déployant la technologie de la fabrication additive (impression 3D) dans l’environnement industriel européen dans des conditions de fabrication réelles.

Les coûts de fabrication et l’apparition de défauts imprévisibles dans les produits et les pièces métalliques fabriqués par fabrication additive empêchent son adoption et son déploiement par l’industrie de fabrication de composants métalliques. En bref, une véritable mise en œuvre de l’impression 3D dans l’industrie n’a pas encore été réalisée. Faire le saut pour incorporer cette technologie dans l’industrie, est l’objectif fondamental que le projet INTEGRADDE entend atteindre, à travers le développement et la mise en œuvre d’un système de contrôle global qui permet de connecter l’ensemble du processus de fabrication, de la conception à la fabrication des pièces sous une forme standardisée, permettant de mettre en œuvre un nouveau modèle de fabrication, plus rapide et avec zéro défaut.

Le projet se concentrera sur la production de pièces métalliques de moyenne/grande taille, utilisant l’impression 3D et visant principalement les secteurs de l’aéronautique, de la métal-mécanique, de l’automobile et de la construction civile. Dans le premier cas, il apportera également une amélioration significative des processus actuellement utilisés, car dans la production de certaines pièces, qui sont réalisées par des techniques d’usinage, 90 % de la matière nécessaire peut être gaspillée, et par la fabrication additive le résidu de matière première sera pratiquement nul.

Innovations du projet

Pour atteindre les objectifs d’INTEGRADDE, les membres du consortium développeront une stratégie de contrôle continu et intégral des processus de fabrication additive, depuis la conception du produit jusqu’à sa vérification finale. De plus, ils analyseront les nouvelles technologies de conception et de planification des processus, afin de garantir l’absence de défauts de fabrication ; ils rechercheront des solutions pouvant être adaptées aux équipements industriels existants. Ils rechercheront également de nouvelles cellules de fabrication et ils chercheront à combiner différentes technologies (soudage, usinage, etc.) pour obtenir des processus de fabrication hybrides. De même, ils appliqueront l’analyse de données et l’intelligence artificielle, pour soutenir les processus de conception et de fabrication, tant pour les pièces existantes que pour les nouveaux composants et ils conseilleront sur la création de nouvelles procédures de normalisation et de certification des pièces fabriquées.

Avec tout cela, on estime que la fiabilité des processus de fabrication additive augmentera de 40 % et la vitesse de production de 25 %. De plus, il sera possible d’aborder la fabrication de nouvelles pièces plus exigeantes et de simplifier les processus actuels, en plus d’améliorer leur qualité.

Applications chez l’utilisateur final

Les avancées obtenues dans ce projet seront testées par l’utilisateur final. Voici quelques exemples d’entreprises qui appliqueront les développements de l’initiative INTEGRADDE:

  • GKN Aeroespace, pour la production de composants de moteurs d’avions commerciaux;
  • ArcelorMittal, dans la fabrication de grandes pièces pour le processus de fabrication de l’acier;
  • MX3D (entreprise qui a créé le premier pont métallique fabriqué par fabrication additive) pour les solutions de construction civile;
  • Des entreprises telles que Loiretech ou Corda, pour la fabrication de moules et d’outils destinés à la production de pièces pour les secteurs aéronautique et automobile, respectivement.

De plus, les membres du consortium créeront un réseau pour soutenir les entreprises qui évaluent la possibilité d’incorporer la technologie de fabrication additive dans leurs processus industriels, dans le but qu’elles puissent évaluer les possibilités d’impression 3D de composants métalliques, avant de réaliser l’investissement que l’adoption de ces technologies implique dans des conditions de fabrication réelles

Consortium INTEGRADDE

INTEGRADDE dispose d’un budget d’environ 17 millions d’euros, et est cofinancé par la Commission européenne, à travers le programme H2020. Le consortium, dirigé par AIMEN, est composé de 26 partenaires de 11 pays : Allemagne, France, Slovénie, Espagne, Grèce, Italie, Royaume-Uni, Suède, Pays-Bas, Pologne et Portugal.

Les entités qui composent le consortium sont : AIMEN Technological Center(Espagne), LimitState(Royaume-Uni), University of Sheffield (Royaume-Uni), ESI Software Germany GmbH (Allemagne), ATOS(Espagne), Commission of Alternative Energies and Atomic Energy of France – CEA (France), Institut de Recherche Technologique Jules Verne (France), MX3D (Pays-Bas), Loiretech (France), Fundingbox Accelerator (Pologne), Imperial College of Science, Technology and Medicine – University of London (Royaume-Uni), Bureau Veritas (France), line-height: IREPA Laser (France), Högskolan Väst (Suède), New Infrared Technologies – NIT (Espagne), GKN Aerospace (Suède), Deutsches Institut für Normung – DIN (Allemagne), Acelormittal Innovation, Research and Investment (Espagne), University of Coimbra (Portugal), Datapixel (Espagne), Corda (Slovénie), DGH Robótics (Espagne), Laboratory for Manufacturing Systems & Automation – LMS (Grèce), Brunel University London (Royaume-Uni), Prima Industrie (Italie) et ESI Group (Allemagne)